samedi 29 mars 2014

Hasard, nécessité et coïncidence

Si je comprends bien, Dieu n’y est pour rien dans tous les malheurs qui nous tombent dessus, par hasard. Les malheurs nous arrivent par le monde extérieur et obéissent aux lois de la nature.
Il y a un autre monde, intérieur, invisible, le seul monde sur lequel Dieu exerce sa puissance. La joie et l’amour arrivent de cet intérieur mystérieux et invisible et sont animés par une nécessité insaisissable que l’on peut qualifier de divine.
Et nous, nous sommes exposés à la Schizophrénie, partagés entre ce monde intérieur et extérieur.
Faire l’harmonie en soi, c’est réunifier les deux parties en nous, connectées l’une au monde extérieur et l’autre au monde intérieur.
Habitués au hasard, nous sommes éberlués quand il nous semble voir  émerger en nous un sentiment de nécessité intérieure ou bien quand il nous semble reconnaître de troublantes coïncidences.
C’est que le monde intérieur profondément enfoui remonte peu à peu à notre surface sur laquelle nous sommes installées depuis longtemps pour perturber les lois du hasard.
Je vais vous raconter l’étrange coïncidence qui m’a menée la semaine dernière à écouter en conférence Maurice Bellet  et Jean-Claude Guillebaud. Cette histoire me ramène à la source inaugurale de la Parole qui donne la Foi.
Il y a quelques années, j’avais pris alors contact avec le Père George parce que je n’arrivais pas à comprendre ce qui m’arrivait. J’avoue qu’essayer de comprendre ma situation avec les Pensées de Pascal, n’est pas la façon la plus évidente pour comprendre ce qu'est la foi. Au deuxième et dernier entretien, le Père George me donna deux livres « Comment je suis redevenu Chrétien » de Jean-Claude Guillebaud et « Que m’est-il arrivé ? » de Guy Coq. Évidemment, j'ai fait plein d’analogies entre le livre de JCG et ma situation. Le deuxième livre a achevé complètement ma conversion. Dans le livre de GC, je remarque une référence à Maurice Bellet dans laquelle l’auteur regrette de ne pas avoir découvert MB plus tôt. Quelques-mois après, je découvre une nouvelle parution de MB que j’achète. Je suis conquise par la forme et le fond de « Translation ». Depuis, je me ressource très souvent dans les livres de MB.
En début d’année, je découvre avec stupeur, que les deux auteurs qui ont contribué à déclencher ma Foi font une conférence commune.

Je ne pouvais donc pas rater cette occasion de rencontre qui est pour moi était comme un signe, sans que j’en comprenne parfaitement le sens, sauf que peut être il n’y a pas que du hasard. Avec un peu d’attention, on observe que les coïncidences, et la nécessité se font jour. Dieu serait-il dans le coup ? Intuitivement, je sens qu’il vaut mieux éviter de rater de telles occasions.

Emylia

samedi 22 mars 2014

Sortie en soirée

Immergée dans un océan de travail envahissant, je me suis permise de m’octroyer une sortie en soirée. J’ai décidé d’assister à une réunion sur le thème de la foi, axée sur "le mal, la souffrance et le péché". D’habitude, les réunions paroissiales sont plutôt décevantes car elle prennent la forme « d’enseignements mono-directionnels» simplistes, hyper-balisés, laissant peu de place aux échanges fructueux et à l’expression spontanée, authentique des cœurs. Cette fois-ci, après une présentation convaincante du prêtre sur le sujet, trois personnes, trois femmes d’âges très différents, ont témoigné de leur expérience de foi dans leur vie. La première personne, expliquait son désir persistant d’adopter un enfant trisomique, après avoir élevé ses trois enfants. Elle avait toujours ressenti en elle ce désir. Sa foi se renforçait malgré les nombreuses entraves que notre société ne manque pas de dresser aux parents d’enfants handicapés. Et heureusement que la solidarité, l’amour et la foi existent  pour insuffler l’élan de vie qui permet de résister aux épreuves. La deuxième personne avait choisi de devenir aumônière bénévole des hôpitaux, après avoir enseigné la catéchèse en établissement scolaire pendant des années. Elle témoignait de sa découverte à cette occasion de l’existence et du rôle irremplaçable de l’Esprit-Saint qui lui permettait d’adopter sans peine, une attitude de respect et d’amour, et d’oser prendre la parole pour prononcer les mots justes qui conviennent lorsqu’elle rencontre les malades. La troisième personne raconta comment sa foi et l’amour de sa famille lui avaient permis de tenir face à l’agression violente d’un cancer qui venait de l’amputer brutalement de sa féminité alors qu’elle est encore une jeune mère. J’ai compris que l’engagement total délibéré de ces personnes dans leur action d’abnégation ou de résistance était le principe fondamental nourricier de leur foi profonde. Elles avaient pleinement conscience de la capacité de décuplement de la force intérieure que communique l’énergie de la foi. Au cours de leurs témoignages, j’ai eu le sentiment que j’avais déjà parcouru et partagé dans le cœur, un peu du chemin de croix de chacune d’elle. Je comprenais tout ce qu’elles avaient pu ressentir. En fin de séance, j’ai essayé de poser à chacune une question pour essayer de leur faire souligner ce qui avait essentiellement contribué à leur transformation spirituelle. À chaque fois, j’ai eu l’impression que ma question était plutôt embrouillée, et que je n’arrivais pas à exprimer nettement ce que je voulais faire ressortir par rapport à ma propre expérience. L’Esprit-Saint n’était pas dans ma bouche ce soir là. Mais devant cette assemblée de personnes toutes unanimement habitées de la foi, l’Esprit-Saint n’avait nullement besoin que je prenne la parole. J’étais juste là pour ressentir l’universalité de la foi devant les épreuves que nous partageons tous dans notre difficile et commune condition humaine. 


Emylia

mercredi 19 mars 2014

Écriture, Foi et addiction

Vous ne me croirez sans doute pas, mais j’ai toujours eu beaucoup de mal à écrire. J’ai souvent obtenu des notes très médiocres en français. J’ai connu la sècheresse d’idées, les difficultés à trouver des mots, à former des phrases. Encore aujourd’hui, je peine encore à remplir des dossiers pour l’administration dans lesquels je suis supposée me vanter de l’excellence de mon travail et de celui de mon équipe et de la convaincre pour qu’elle m’accorde le budget qui nous est nécessaire pour travailler. Aujourd’hui, bien plus qu’avant, je ressens beaucoup de scrupules à devoir utiliser en permanence la vanité pour me justifier. Je me dis que je suis une chrétienne plongée dans le monde et que je dois me conformer aux  règles du monde dans la limite de ma conscience, pour que mes collègues puissent avoir un travail. Mais mon attitude conciliante heurte de plein fouet mon éthique chrétienne. J’ai de plus en plus de mal à supporter l’hypocrisie de devoir me vendre comme une vulgaire marchandise. Pour arriver à écrire, je dois réfléchir longtemps pour trouver les bons arguments, me forger un scénario cohérent, structurer le plan de mon texte, former les phrases et trouver les mots qui vont bien ensemble. J’ai conscience de faire souvent de la pure rhétorique, vide de toute impulsion de vie (on pourrait dire une parole  désincarnée et morte).
Curieusement, je ne fonctionne pas du tout de la même façon dans l’écriture de mes messages sur ce blog. Les idées d’articles foisonnent. Les phrases, les mots, la structure se mettent en place facilement sans que j’aie à les travailler longuement. J’ai vraiment plaisir à sonder ma vie de l’intérieur avec l’écriture qui se matérialise en encre noire sur les pages blanches. Parfois, je lis des phrases que je n’ai pas l’impression d’avoir pensé en moi-même. Je les découvre en me relisant. Je n’en reviens pas de cette autre forme d’écriture « automatique » que je ne me connaissais pas avant.
J’ai comme l’impression que dans le premier cas, le texte est strictement contrôlé par la raison critique alors que dans le second cas, le texte me vient directement et librement du cœur comme une Parole qui se livre. Dans le premier cas, j’ai besoin de courage, de persévérance et je dois faire des efforts, alors que dans le second cas, j’éprouve un réel plaisir à écrire et à découvrir ce qui s’écrit devant moi.
Assurément l’écriture de la Foi et du cœur n’obéit pas aux mêmes lois que l’écriture de la raison. Suis-je dépendante (accro) ? Évidemment car je sens bien que c’est ainsi que ma Foi s’exprime et se développe, poussée par une nécessité intérieure mystérieuse. Devrais-je pour autant me sevrer de cette activité, par méfiance à toute forme d’addiction ? Et vous renonceriez vous à la Foi sous prétexte d’être dépendant du Christ ?
Bien sûr, j’admets qu’il y ait bien d’autres façons d’exprimer sa Foi. D’autres personnes sauront remarquablement s’exprimer oralement  sous la forme d’un dialogue vivifiant, sous la forme de prêches ou de conférences, sous la forme d’un enseignement de catéchèse, sous la forme d’un engagement fraternel solidaire, sous la forme d’activités pieuses ou de contemplation priantes.
L’essentiel est cependant d’exprimer humblement sa Foi sans prosélytisme provocateur. Elle nous a été donnée dans notre intérêt, certes gratuitement, mais aussi pour qu’elle soit communicative.

Emylia



samedi 15 mars 2014

La question de Dieu dans la famille

« Frères !  Père, ce sont eux qui m’ont conduit jusqu’à toi ! 
 Comment es tu venu jusqu’à moi, sous quelle forme, derrière quel masque ? 
 Comment t‘ai-je perdu ? Je me suis égaré. Je t’ai oublié. 
 Tu as parlé avec moi depuis le ciel, les arbres,
Avant que j’aie conscience de t’aimer, de croire en toi !
Quand as tu touché mon cœur pour la première fois ? 
 Veille sur nous, guide nous,
Jusqu’à la fin des temps. » 


Je ne connais rien de plus difficile que de dire franchement sa Foi à ses proches. Cette démarche  ne se compare en rien avec le partage libre de ses pensées sur ce blog entre chrétiens anonymes plus ou moins avancés dans l’expérience de leur Foi. Avec nos proches, nous ne sommes plus anonymes, nous n’avons plus de masque pour nous protéger de remarques qui peuvent être sarcastiques et un peu blessantes sans être vraiment méchantes.
Je dois avouer que je suis plutôt prudente et pusillanime dans l’affirmation orale de ma Foi en famille (et en milieu professionnel, ce serait franchement inconvenant). Je suis plus proche du timoré Saint Pierre que du téméraire Saint-Paul. Cela ne m’empêche pas d’avoir une attitude cohérente avec ma Foi, en pratiquant seule ouvertement la messe tous les dimanches et en participant à la chorale de la messe.
Le problème n’est pas tant de parler de Dieu. Nous parlons tous beaucoup de Dieu. En effet notre fils aîné s’intéresse à la philosophie. Nous écoutons souvent des conférences sur le thème de la religion comme celles du philosophe athée André Compte-Sponville très intéressantes sur le Christianisme. En particulier, il y a quelques années, j’ai réappris avec le plus grand intérêt, ce qu’était vraiment le Christianisme dans son livre « L’esprit de l’athéisme (pour une spiritualité sans Dieu) ». Je dirais que la présentation du christianisme dans ce livre m’a véritablement séduite et m’en a indubitablement rapprochée. Et l’esprit brillant de ce philosophe suscite toujours des discussions familiales  passionnées.
Cependant nous n’avons pas tous le même stade de perception de « qui est Dieu ». Comme le dit Pascal, il y a d’une part le Dieu des philosophes (le grand horloger qui met l’univers en marche) et d’autre part le Dieu d’Abraham, Isaac et de Jacob (le Dieu qui s’intéresse à ma personne et qui m’aime).
Ma vie m’a conduite à percevoir la présence du Christ peu à peu. Et ma philosophie humaniste s’est transformée petit à petit en Foi chrétienne. J’ai fait l’expérience de Dieu en moi, de façon assez similaire à Saint-Augustin qui après de longues années d’atermoiements, a découvert bouleversé que finalement Dieu était à l’intérieur de lui et non dans des cieux lointains comme il le croyait naïvement. Finalement la différence de perception porte sur le Dieu que l’on éprouve en soi, celui qui aime, qui s’oppose au Dieu des philosophes dont on parle comme d’un objet extérieur à soi. Je comprends et je respecte ce décalage de perception. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Lors des premiers frémissements de ma Foi, je n’aurais pas aimé que l’on me balise trop mon chemin de Foi. Ma Foi était mue par une exigence de liberté intérieure. J’ai préféré  trouver moi-même ce chemin de Foi à tâtons en sans interférence humaine extérieure. J’ai trainé en chemin, mais j’ai fait de nombreuses découvertes. N’oublions jamais que la Foi est avant tout une conviction (croyance) et non un savoir (pour Nainai). La Foi a besoin de s’appuyer sur des fondations solides et ne saurait être une accumulation de connaissances de nature culturelles (la culture religieuse ne vaut que si elle étaye la Foi et il faut se méfier de trop d’encombrements qui cachent Dieu).
Mon tendre époux est plutôt dans le discours sur Dieu. Et ce discours sur Dieu-objet des philosophes plutôt que sur le Dieu de l’expérience intérieure m’ennuie maintenant profondément. Mon fils ainé est dans un stade intermédiaire de Foi, enrichie de nombreuses lectures que nous partageons. Sa fréquentation de cours de pastorale en lycée catholique nous permet de discuter ensemble à cœur ouvert. Je perçois qu’il est en chemin de Foi.  
Dieu est entré dans notre famille, par notre second fils, actuellement collégien, un véritable don du ciel en amour, en joie, en gentillesse, en générosité et avec une brillante intelligence (comme dans le film "tree of life").
Et moi, j'ai été comblée de tout ce que le Seigneur m'a donné et je ne saurais jamais lui rendre suffisamment grâce.
Avec mes sœurs qui n’ont pas encore trouvé l’amour de leur vie (excepté celui de leurs enfants), je sais que je ne peux pas aborder ce sujet pour le moment.

Je ne veux bousculer personne dans l’expérience de sa Foi. Cette expérience personnelle, éminemment respectable ne doit pas être infléchie extérieurement. Cependant je me tiens toujours prête à offrir le témoignage oral de mon expérience si je perçois l’expression d’un tel désir.

Emylia

mercredi 12 mars 2014

Quand l’amour soutient la confiance

L’amour est là, on le ressent. Pourtant naïvement, on n’imagine pas que sa source puisse être plus profonde que soi. Il vient d’un Autre dont le flux nous pénètre, nous imprègne et nous dépasse. Ce mystérieux courant ne fait que de passer par notre cœur, pour atteindre celui de nos frères et sœurs humains. Confrontée aux multiples expériences, exposée aux nombreuses déconvenues, soumise aux épreuves, la confiance hésitante, est parfois bien érodée, laminée, lessivée. Mais l’amour a toujours réussi à la maintenir à bout de bras, quoi qu’il arrive. Comment ce miracle est-il possible ? Parce que l’on ignore que l’espérance, cette inconnue est aussi présente. Elle est si discrète, qu’elle se fait à peine remarquer. Un jour de traversée d’un long désert ou d’une nuit profonde, à la grande surprise d’un cœur assoupi ou engourdi, les deux sœurs de l’amour et de l’espérance ramènent leur sœur de la foi. À elles trois, elles ressuscitent la confiance hésitante en confiance joyeuse indéfectible, celle qui soulève les montagnes. Alors, tout devient possible.

Emylia

samedi 8 mars 2014

Carême et ascèse


"Le carême est un petit oiseau dont la prière est le centre,
 l'offrande une aile et le jeûne l'autre
pour nous aider à monter vers le Ciel."
Saint Augustin
                                                                                                  

Nous avons déjà commencé à discuter du Carême la semaine passée. J’avais préparé le message ci-dessous. Aussi je pense que cela vaut le coup de poursuivre nos réflexions sur ce thème cette semaine.

Période de Carême ! À la messe, le prêtre nous exhorte à nous convertir. Je ne comprends pas trop ce qui est demandé puisque je suis déjà convertie, il me semble. Que veut-il dire ? Que la plupart des pratiquants font de la figuration ?  Je ne le crois pas ! Qu’on change d’attitude ? Mais quel changement pourrait t’on opérer quand on pense sincèrement suivre le Christ, donc suivre la direction recommandée ?
Mais alors qu’il nous explique ce qu’il faudrait faire de plus ? Prier plus, prier plus longtemps ? Améliorer ses dispositions à l’égard d’autrui, de soi, de Dieu ou de plus se détacher des choses matérielles ? Pratiquer une ascèse ?
Il me semble qu’en ces temps de Carême, il faudrait faire plus certaines choses, et moins d’autres choses. Nous y venons. N’y aurait pas quelques restrictions à s’imposer ? Comme par exemple des restrictions alimentaires ! Mais alors ne serait-on pas en train de privilégier l’expression extérieure de la religion, en changeant les apparences plutôt qu’une transformation intérieure.
Il me semble qu’aujourd’hui l’Église insiste moins sur une ascèse physique et plus sur une forme d’ascèse morale et spirituelle qu’il conviendrait de définir. L’ascèse en-soi n’est pas si absurde, surtout si elle est pratiquée dans la cohérence avec un aspect physique ou physiologique, une considération morale et une dimension spirituelle.
Je peux admettre que dans une société d’abondance, où cependant les biens sont répartis inéquitablement, il y aurait du sens à s’imposer des restrictions. D’ailleurs, est-t‘on suffisamment libre et capable de restreindre sa  consommation de biens de superflus ?
Pourtant d’ascèses, en privations, en limitations de toutes sortes qui ne seraient pas suffisamment vécues en rapport avec un progrès spirituel, on risque de se plomber gravement le moral.
Alors pourquoi ne pas se décider d’être joyeux et optimiste pendant quarante jours et de réjouir de notre gaité toutes les personnes que nous rencontrons. La tristesse n’a jamais été la prescription du Christ. Choisissons préférentiellement des prières joyeuses d’actions de grâces (remerciements, reconnaissance, louange, adoration) ! Voilà un véritable effort à contre-courant de la morosité ambiante !

Emylia

Poème pour souhaiter un bon Carême à tous nos amis chrétiens
Douce fête religieuse, temps de pénitence et de conversion
La foi du croyant s’amplifie, la sagesse devient affection
Mes amis ! Croyants ou pas, il nous faut respecter ces jours saints


Poème pour souhaiter un joyeux carême aux amis de Jésus
Les quarante jours du Carême commencent le mercredi des cendres
Patience, et abstinence rappellent que la vie n’est pas à vendre
L’humilité du cœur est un message qui met l’Homme à nu


Le Carême annonce la venue de Pâques, une douce semaine sainte
L’amour et la vie s’unissent tendrement dans une même étreinte
Temps sacrés qui exigent le respect de tous, croyants et athées
A chacun sa foi, à chacun sa croyance au pays de la laïcité



Message d’amitié pour souhaiter un Carême spirituel et sincère
Belle poésie pour que cette douce fête soit une très belle prière
Que l’on soit croyant en Jésus Christ ou que l’on n’y croit pas
La fête sacrée du Carême nous rappelle le sens de la vie ici-bas