samedi 2 novembre 2013

La traversée du désert spirituel



Ce samedi 2 novembre est le jour de la célébration de tous les défunts. Ce jour symbolique est pour moi l’occasion d’achever ma confession, en écho avec le témoignage poignant de Florence et en liaison directe avec cette période de Toussaints. Je suis désolée pour un texte aussi long. Mais je ne pouvais tronquer mon témoignage.

Je suis convaincue que tout ce que nous vivons en cette vie n’est pas un pur hasard, mais vraiment nécessité éventuellement porteuse de germe, promesse potentielle d’un fruit ultérieur. Pourtant, on peut stagner pendant longtemps dans l’erreur que l’on appelle en religion le péché. Car le péché n’est pas ce que l’on désigne comme étant le mal, mais il signifie qu’on se trompe de cible, au point d’en risquer sa vie et de perdre son âme.

J’en reviens à mes confessions pour évoquer l’enchainement des faits de vie qui m’ont menée à la situation que j’ai décrite dans mon article « confessions ».
Contrairement à Florence, je suis longtemps restée très éloignée de la religion. Ma famille très liée et aimante, n’était ni pratiquante ni croyante. J’avais pourtant suivi pendant mon enfance, mes quatre années de catéchèse qui devaient me permettre de faire librement un choix éclairé de foi, une fois devenue plus mature spirituellement. 

Plus tard, comme un certain nombre d’entre-nous, je me suis jetée à corps perdu dans la course haletante aux études, à la vie professionnelle, à la confrontation, à l’émergence de la vie familiale incluant le mariage à l’église, la naissance des enfants suivi de leur baptême. J'ai cependant éclipsé toute pensée et pratique religieuse.

Quand je repense aux témoignages de Thierry, je ressens comme une similarité d’expérience dans mes relations humaines. J’ai toujours éprouvé de grandes difficultés à aller spontanément vers autrui, craignant toujours pour ma part le ridicule. J’ai toujours été très timide, osant à peine m’exprimer aussi bien oralement qu’à l’écrit. Faute de pratique courante, les mots ne venaient jamais ni à l’esprit, ni sur le bout des lèvres. Bref j’étais plutôt sauvage et la peur d’autrui ne m’étais pas étrangère.
Malgré mon handicap de communication, j’avais réussi non sans mal, à surmonter en partie mes difficultés relationnelles dans la vie courante. Ma mère avait toujours été ma principale et meilleure confidente.

Ma mère, à peine en retraite, m’a été brutalement retirée du jour au lendemain par un cancer fulgurant qui ne lui a laissé qu’un seul mois de vie. Personne ne s’attendait à une fin aussi brutale. Nous n’avons pas eu le temps de lui dire adieu. Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie totalement ébranlée et amputée d’une partie de moi-même. L’hôpital m’avait bien proposé une consultation psychologique que j’avais refusée. En effet, la mort fait partie de la vie et être en deuil n’est pas en soi un état pathologique. Je veux dire que la psychologie est incompétente pour soigner une blessure d’ordre spirituelle (ou d’amour).

C’est à partir de ce moment que j’ai vraiment commencé à éviter l’urgence de la question spirituelle. Contrairement à Florence, je me suis résolument enfoncée dans l’erreur ou le péché. Il faut dire que notre société a tellement peur de la mort qu’elle refuse l’expression de tout signe ostensible de deuil. L’enterrement est à peine terminé qu’il faut derechef redevenir pleinement opérationnel. Toute manifestation extérieure du deuil est perçue comme choquante car elle est une incitation presque subversive à s’interroger sur ce qui constitue l’essence de la vie et qu’au delà de l’utilité de nos actions, il importerait aussi de se préoccuper de son Être spirituel : « pourquoi vivons nous, pour quelle finalité » (perte de temps, donc perte sèche économique et financière).

En fuyant cette question dans l’action forcenée de l’utilitarisme, je me suis peu à peu enfoncée dans les ruminations, les ressentiments et la colère au risque de m’engloutir dans une mer de désespoir.
- Colère contre les médecins qui n’avaient pas su prescrire les examens qui auraient évité ce drame ;
- Remord contre moi-même, de ne m’être intéressée avec suffisamment d’attention aux paramètres anormaux de certaines analyses médicales ;
- Désespoir face à l’absurdité et l’absence d’issues perceptibles.
Tout ce gâchis d’une vie retirée trop tôt aurait pu être évité. Cette erreur fondamentale m’a fait aussi oublier ou nier le nécessaire travail de deuil dont on ne peut pas en connaître la teneur tant qu’on ne s’est pas mis en chemin spirituel.

Nous avons tendance à vouloir ignorer la question de la mort dans notre vie. C’est un tort. Depuis toujours les anciens, les sages et les philosophes ne cessent nous avertir qu’« apprendre à mourir c’est apprendre à vivre ». Nous préférons nous accrocher aux illusions de nos statistiques sur l’espérance de vie : je commencerai à m’occuper de ces questions vers 70 ou 80 ans… Avant, il faut se préoccuper des choses sérieuses et tangibles. Erreur ! Aucune vie ne ressemble à une statistique. L’accident, la maladie, le deuil sont inévitables. L’espérance de vie n’est nullement un contrat signé qui engage des parties. On ignore trop souvent que la vie est un don et non un dû.

Ainsi, je me suis laissée entrainer dans cette dérive mortifère des ruminations, en pleine inconscience, jusqu’au jour où me retrouvant moi même confrontée à ma propre finitude temporelle (3 ans après le décès seulement), j’ai brutalement compris que mon attitude était dangereusement suicidaire.

Si je désire plus que tout au monde rester en vie auprès de mes proches,
-alors il me faut abandonner la vanité qui me retient d’aller vers autrui pour lui demander humblement de l’aide,
-alors il me faut reconnaître en moi même ma grande faiblesse dans l’humilité la plus sincère, c’est à dire mon incapacité à tout contrôler dans ma vie,
-alors il faut faire confiance sans exiger la moindre garantie de résultat ou de succès.

J'ai donc rejoins le troupeau des pauvres parmi les pauvres, qui ont besoin du soutien des autres. Je suis passée du groupe des bien portants et je me suis retrouvée dans la caste de ces malades, ces intouchables qui ne participent plus à l'activité économique mais qui en sont bénéficiaires par la solidarité sociale. Je veux dire que le regard que les autres portaient sur moi avait changé et j'ai du l'accepter. Leçon d'humilité encore !

Quelques personnes ont entendu et répondu à mon appel à l’aide désespéré. Au travers de ces personnes qui me répondent, c’est le Christ qui me tend la main et qui me guérit. Il me guérit d’abord de ma peur d’autrui. Il me fait voir la grandeur de cette humanité qui se donne à autrui par un engagement inconditionnel et le plus souvent désintéressé (le dévouement du personnel médical dépasse bien souvent l’intérêt purement financier qui assure le moyen d’existence).

Le Christ m’aide vraiment à traverser pour de bon le désert spirituel dans lequel je piétinais et tournais en rond, pour poursuivre sainement et salutairement mon cheminement de deuil. Ce cheminement me permet d’alléger peu à peu la souffrance en me défaisant de ce lien de chair et d’amour qui me rattachait encore à la défunte et qui risquait de m’entrainer vivante, dans les profondeurs de la mort. Ce lien de chair est remplacé par un lien spirituel d’amour avec la défunte qui fait exploser le désir ultime de vie. Ces différentes étapes du deuil sont très bien décrites dans les livres de Lytta Basset « Ce lien qui ne meurt jamais » et aussi dans le recueil épistolaire de Leo Fijen/Anselm Grün « L’année où mon père est mort ».

Qu’est-ce qui me tient en vie ? C’est ce fil conducteur de l’amour qui me relie à ma mère qui m’a donné la vie et m’a protégée du risque de mort durant mes premiers mois. C’est ce même lien d’amour qui me relie à mes propres enfants pour lesquels je refuse la violence du deuil.

Cette expérience dont je vous fais le présent témoignage a complètement transformé mes habitudes, mes attitudes, dispositions et capacités.
Ma bulle d’isolement qui me confinait dans le péché de la crainte d'autrui a éclaté en mille morceaux. Ma timidité et ma peur ont été balayées par une nouvelle capacité de relation, d’ouverture et d’élan bienveillant à mon prochain. Je ne suis pas pour autant devenue exubérante. Mon handicap relationnel a été remplacé par une aptitude de communication inédite et inimaginable à l’oral comme à l’écrit dont je profite dans  tous les aspects de ma vie publique comme privée.

Par mes nouvelles lectures, je suis devenue une éponge à la parole du Christ. Par mes écrits et attitudes,  je pense être devenue une passoire à cette même parole qui est restituée après filtrage et transformation intérieure par mon expérience spirituelle. Désormais, je me sens capable d'offrir avec plaisir mon aide à ceux qui en ont besoin, sans arrière pensée condescendante, mais remplie d'un véritable amour bienveillant pour l'humanité. Il y a comme un prodigieux miracle à mon niveau, celui d'un don inespéré : la foi qui rend plus fort et plus heureux de vivre et d'aimer, tout simplement.

Et en ce jour de mémoire pour nos chers défunts disparus, je voudrais exprimer ma gratitude à Jésus, pour toutes les personnes dont le décès a été pour les vivants une source spirituelle d’eau vive, porteuse du fruit d’une vie nouvelle et éternelle (au sens religieux). Comme ce grain tombé en terre, une graine a germé et a donné une nouvelle pousse vivace. Par delà leur mort, nos chers disparus ont cette puissance de nous apporter le salut. Qu’ils aient été croyants, agnostiques ou athées, Jésus est à l’œuvre en eux par le souvenir et la reconnaissance que nous en avons et au travers nos prières pour eux. Ils sont donc eux-mêmes sauvés et auprès de Dieu ; ils sont donc des saints « anonymes » et « inconnus »  avec lesquels nous communions pour toujours.

Emylia





36 commentaires:

  1. @ Florence à Emylia et les autres.....
    Chère Emylia, merci d'avoir achevé ce superbe témoignage. Non, il n'est pas trop long, on se délecte en lisant ces lignes pleines d'une vérité et d'un cheminement spirituel enviables......

    Je vais à mon tour compléter (la date s'y prête) mon précédent récit, en fractionnant pour ne pas prendre le risque de perdre mon message.
    Vous dites que "la psychologie est incompétente pour soigner une blessure d'ordre spirituelle (ou d'amour"), cela est vrai, et si mon psy est le Christ, certains livres m'ont aidée dans le chemin parcouru.
    S'il n'y avait qu'un seul livre à retenir, ce serait celui-ci: "Vivre son deuil au jour le jour" du Dr. Christophe Fauré. C'est un incontournable. Puis:
    Marie-Pierre MAILLOU. "Cri d'âme, cri d'amour"
    Marie-Claire MOISSENET, Pte d'Espérance et Vie; "Traverser le veuvage",
    Lytta Basset: "Ce lien qui ne meurt jamais"
    Joan Chitties : "De l'épreuve à l'espérance",
    Elisabeth Kübler-Ross: "La mort est un nouveau soleil, etc, etc,
    Par mail séparé quelques extraits de ces lectures.
    Florence.

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  2. Merci Emylia pour le récit de votre découverte de la foi.
    Je viens de taper un assez long texte. Erreur de manip' de ma part: tout est effacé! avant d'aller plus loin je reprends donc tout de suite, sans introduction, là où j'en étais, de peur de devoir encore reprendre.
    J'avais rédigé cette adresse , copiée dans "Prions en Eglise", Je la donne car on peut y visiter des églises de toute beauté du Vatican, lire de nombreux textes, etc...

    www.vatican.va/various/cappelle/index_sinista_en.htm J'ai commencé à y lire l'encyclique du pape François. J'ai pensé, en lisant ce qu'il dit de l'histoire d'Abraham, à votre marche personnelle.
    Elle n'est pas facile à commenter (c'est du moins mon avis, là , à chaud), mais est-ce bien nécessaire? C'est l'histoire de votre relation avec Dieu. Je remarque toutefois, que la découverte de Dieu a changé de nombreuses facettes de votre personne, sur de nombreux plans.

    Dans son encyclique, le pape, écrit: "La foi est une réponse à une Parole qui interpelle personnellement un Toi , qui nous appelle par notre nom."
    Puis:" La foi "voit" dans la mesure où Abraham marche , où il entre dans l'espace ouvert par la Parole de Dieu."
    Bonne continuation sur cette route route. Nous essayons de marcher cöte à cöte.
    Thérèse.

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  3. Excusez moi, je me suis encore trompée pour le lien:
    www.vatican.va/various/cappelle/index_sistina_en.htm Bonne chance!
    Thérèse.

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    1. Merci Thérèse,
      La seule fois où je suis allée au Vatican, j'ai visité la Basilique St Pierre et je n'ai pas eu le temps de visiter la Chapelle Sixtine. J'aimerais lever les yeux vers le plafond.
      J'ai lu l'encyclique du Pape François (qui est aussi de l'ex Benoit XVI) qui m'a bien plu. Je retiens la phrase "Si vous ne croyez pas, vous ne pouvez pas comprendre."
      Je crois voir dans un processus de deuil :
      - un exode intérieur,
      - une traversée de désert,
      - se poursuivant par un retour à soi.
      Cela se retrouve probablement dans l’histoire d’Abraham, les hébreux allant en Égypte, en revenant en errant dans le désert pour finalement rejoindre la terre promise.
      Il y a aussi l’histoire de la déportation à Babylone (que je connais moins).
      Ce qui est fascinant dans la Bible c’est qu’elle nous enseigne plein de choses sur nous même. Nous avons juste à faire le travail d’analogie.

      Emylia



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  4. CE LIEN QUI NE MERT JAMAIS (Lytta Basset)
    Samuel, le fils ainé de Litta a mis fin à ces jours à 24 ans.
    Le printemps éclate de partout. C'est une de ces matinées où l'avenir sourit de toutes ses dents. "Votre mari vous cherche, c'est urgent"! Son sang se glace. Elle sait déjà: en vingt-huit ans de vie commune il ne l'a jamais appelée en urgence. C'est arrivé: Samuel.....La foudre est tombée. Au petit matin, leur ami A tombe en larmes dans leurs bras: "Deux de mes oncles sont morts ainsi". Instant de communion, qui la gardent dans le cercle de vivants encore capables de souffrir.
    Jour de l'enterrement. Au réveil, elle entend intérieurement: "Va vers Samuel"!
    On les a empêchés de le voir, de le veiller, de lui dire adieu. L'adjonction du dedans est si forte qu'elle y cède sans comprendre. Elle obtient l'autorisation de passer un moment à côté du cercueil fermé, dans un salon des Pompes funèbres Elle le caresse longuement. Sanglote sans fin. Lui demande pardon. Elle s'entend dire "T peux partir, Samuel". Enterrer son propre enfant: intolérable contradiction, monstruosité de la nature. Laisser son enfant partir vert cet Inconnu que, parent, on aurait dû explorer le premier.: "Je vais vous préparer une demeure" avait dit Jésus à ses amis peu de temps avant sa mort. Jean 14, 2.
    Une parole lui vient inopinément: "Samuel ne s'est pas jeté de la tour, il s'est élancé vers le ciel".
    Deux jours plus tard elle entent M., une amie camérounaise, dire que dans son pays on appelle les jeunes dont l'itinéraire ressemble à celui de Samuel des êtres de "passage".
    Un verbe s'installe en elle: "consentir". Elle vient de lire Bernard de Clairvaux. "Consentir c'est être sauvé".
    Une femme de passage lui confie son histoire. "A peine devenue veuve elle a également "perdu" son fils disparu à l'étranger, il s'appelait Pascal". C'est le second prénom de Samuel. Brusquement, cette douleur autre se fraye un chemin jusqu'à sa propre douleur, brisant sa solitude. (voir suite).

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  5. CE LIEN QUI NE MEUR JAMAIS (Suite).
    Contre vents absurdes et marées d'"à quoi bon", elle continue à participer à l'office quotidien de Béthanie, sa petite communauté où elle est portée par les autres. Ce jour là la lecture est dans l'évangile de Jean, quand Jésus parle à ses amis peu avant sa mort: "Que votre cœur ne se trouble pas, Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi! Dans la maison de mon Père, il t a beaucoup de demeures; sinon, vous aurais-je dis que j'allais vous préparer le lieu où vous serez?" Elle se trouve tout à coup visitée: à travers les paroles de Jésus, c'est Samuel qu'elle a entendu.
    Pour la première fois depuis l'enterrement les larmes reviennent au moment où elle
    supplie: "Samuel dis moi que tu es bien maintenant". Elle reçois une carte avec un verset du livre de Lamentations: "Non, mes tendresses pour toi ne sont pas épuisées dit Dieu: elles se renouvellent chaque matin". Parole qui hantera son deuil, comme si Quelqu'un ne renonçait jamais, d'aube en aube, à frapper à sa porte.....
    Depuis un mois le combat n'a guère cessé entre l'immense désir de proximité et la peur de "lâcher". Elle a saisi au vol une parole biblique lue par quelqu'un lors d'une oraison: "Voici, Je suis proche...Je frappe à ta porte"...Les dernières nuits elle a beaucoup rêvé de Samuel au milieu d'eux. En écrivant elle prend conscience qu'elle n'a plus aucun contentieux avec lui:c'est un accueil inconditionnel de part et d'autre. Ce matin là elle entend clairement venu d'Ailleurs: "Moi je suis"!

    Avec le recul, les "visites" de Samuel me rappellent celle de Jésus à Marie de Magdala dans le jardin de Pâques .A peine l'avait-elle reconnu qu'il lui disait: 'Ne me retiens pas" ou "Ne m'attache pas" ou encore "Ne me touche pas". C'est qu'elle cherchait le contact physique, dit-on. Mais on peu aussi comprendre: ne me garde pas pour toi toute seule. En effet,, Jésus ajoutait: "Car je ne suis pas encore monté vers mon père. Va vers mes frères et dis-leur: "Je monte chez mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu".

    Après ce petit aperçu de Lytta Basset et passe à Marie-Claire Moissenet.

    Florence.

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  6. @ Florence à vous tous.
    TRAVERSE LE VEUVAGE. De M.C. Moissenet.

    Je n'ai plus besoin de l'appeler ou d'attendre qu'il rentre,. Il est là. Je continue à lui parler. Je me mets en colère contre lui quand ça ne va pas. Je lui en veux d'être seulement dans mon cœur et non plus à côté de moi dans la vie. Je sais qu'il continue de veiller sur moi et sur les enfants. Je lui demande: il a encore "des choses à faire" pour nous. Je peux lui demander force et courage. Il me les accorde. Ce n'est pas de la magie mais un sentiment très fort. Où que j'aille, quoique que je fasse , il est en moi. Je ne suis pas deux personnes en une: je me sens "habitée" par mon mari. Je le ressens très fortement mais j'ai beaucoup de mal à l'expliquer. C'est une présence douce, aimante, consolatrice qui m'aide à avancer, quelles que soient les circonstances. L'absence s'est transformée en présence intérieure. Notre conjoint vit avec nous, même si nous pleurons encore parfois, même si certaines prennent encore de temps en temps leur polochon entre les bras pour dormir.
    (la suite arrive).
    Florence..

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  7. TRAVERSER LE VEUVAGE. Suite. (Florence).
    Mon épreuve, avec la grâce de Dieu, m'a aidé à grandir. Je le sais. Mais comme il est difficile parfois, d'accepter, d'admettre qu'il m'a fallu passer par le départ de mon mari sur l'autre rive et avancer souvent péniblement sur le rude chemin du deuil pour arriver à cela! Les voies du Seigneur sont impénétrables. Cependant il n'abandonne pas ceux qu'il aime, même lorsqu'on a du mal à admettre cette évidence. Il m'a confié une mission, je sais qu'il est là pour m'aider à la mener à bien.J'ai traversé une grande épreuve, mais la lumière naît des ténèbres. La souffrance fait partie du parcours de l'homme, de toute femme, mais c'est l'amour qui éclaire tout, qui est le fondement de tout. Le dèces de mon mari est un malheur qui a marqué ma vie de façon indélébile, mais c'est aussi un passage pour accèder à la résurrection. Ma vie n'est pas finie avec le décès de mon mari. Elle est précieuse aux yeux de Dieu.

    Et l'espérance me pousse à marcher vers l'avenir, avec parfois des hauts et des bas, habitée par une présence, celle du Christ qui "m'a appelée des ténèbres à son admirable lumière" (1 Pi 2-9) mais aussi celle de Pierre, mon mari qui est déjà dans la Lumière.
    De cette Lumière qui redonne espoir et sens à notre marche humaine, à notre existence toute entière.
    De cette Lumière qui, chaque jour, m'invite et m'encourage à GARDER L'ESPERANCE.

    Fin pour aujourd'hui, ces lectures m'ont aidé par moments à panser mes plaies.....

    Florence.

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  8. Ces extraits donnent encore plus de force à ce que Lytta Basset dit de la joie dans son livre "La joie imprenable", le seul que j'aie lu d'elle.
    Je vais les donner à lire à une voisine qui est restée très fragile après le suicide de son fils , qui lui-même faisait suite à bien des épreuves familiales.
    La liturgie d'aujourd'hui nous dit: " Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages". Vous l'avez bien compris Emylia et vous, Florence, par ce que vous avez vécu. Puissions nous être nombreux à le comprendre et en retirer la même force que vous le faites toutes les deux. Pour vous ce ne sont pas de simples mots, mais une Parole qui a pris chair.
    Thérèse

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  9. Bonsoir Florence et Thérèse,
    Je vous remercie pour vos commentaires ainsi que vos remarques, informations et passages de textes proposés. Je les ai recopiés dans les pages de ce blog correspondant aux indications de lectures et aux morceaux choisis. Ainsi chacun pourra les retrouver facilement et intégralement.
    Thérèse, je sais que vous êtes particulièrement dans la peine en ces temps ci avec le deuil de votre père. Nos témoignages doivent vous évoquer ce que vous vivez actuellement. J’espère qu’ils n’alourdissent pas trop votre douleur.
    Je voudrais faire une remarque :
    - Dans une phase proche du décès, Lytta Basset parle d’elle à la 3eme personne du singulier, comme si elle était étrangère à ce qu’elle vivait, comme si elle était en plein cauchemar, et qu’elle voudrait se réveiller.
    - Dans une phase où le travail de deuil a pu se faire comme dans le passage de M.C. Moissenet, l’endeuillé se réapproprie sa propre histoire et devient capable de dire « je ».
    Le processus de deuil peut aboutir à une sorte de « résurrection » des vivants. En tout cas cette difficile étape transforme énormément de l’intérieur.
    Ce constat se retrouve dans nos témoignages.
    Il doit en être ainsi de la condition humaine. Nous sommes face à l’épreuves tous assez semblables dans nos réactions, nos sentiments et nos fragilités.

    Emylia

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  10. De Florence à Thérèse,

    Chère Thérèse, si j'osais je vous conseillerais vivement de lire le livre du Dr. Fauré "Vivre le deuil au jour le jour", (Albin Michel), dont ci-joint un extrait:
    LE PROCESSUS DE CICATRISATION. Prenons une image: Imaginez que vous êtes dans votre cuisine en train préparer le repas. Il y a un récipient rempli d'huile sur le feu. Soudain, c'est l'accident: mal posé sur la plaque chauffante, il bascule et son contenu se déverse sur votre main, vous brûlant gravement. C'est un traumatisme; il vous prend de court. Deux possibilités s'offrent à vous:
    - Vous décidez d'étouffer la douleur: vous enveloppez votre main dans un gros pansement, jusqu'à ce que ça passe... Vous vous dites qu'avec le temps les choses vont s'arranger d'elles mêmes. Vous avez d'autres priorités dans votre vie et vous n'allez pas vous laissez paralyser par cet incident de parcours. Vous prenez donc la décision de ne pas vous en occuper et de laisser faire.
    Pourtant, même si vous ne la prenez pas en compte, la blessure n'en existe pas moins. UN PROCESSUS NATUREL DE CICATRATION va avoir lieu, que vous le souhaitiez ou non. Votre main va spontanément commencer à se réparer.....mais dans quelles conditions? Les tissus vont se reconstruire tant bien que mal avec des adhérences cutanées, des rétractions tendineuses; une infection peut même s'installer. Avec le temps, la cicatrisation ne sera certainement pas de bonne qualité. Vous risquez de ne plus pouvoir utiliser votre main comme avant. Le fait de ne pas tenir compte de la blessure aujourd'hui risque d'hypothéquer l'avenir......
    (Suite ci-dessous). Florence.


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  11. VIVRE LE DEUIL AU JOUR LE JOUR (Suite).
    - Une autre solution s'offre à vous face à cette blessure soudaine, VOUS DECIDEZ D'ACCOMPAGNER ACTIVEMENT LE PROCESSUS DE CICATRSATION. C'est une décision prise en toute conscience face à une situation que vous n'avez pas choisie. Cela signifie que vous vous donnez les moyens de soigner votre main du mieux possible. Vous allez consulter un médecin. Il fait le bilan de vos lésions et vous confie à une infirmière qui élabore avez vous un programme de soins. Jour après jour, pendant plusieurs semaines, elle enlève les pansements, élimine soigneusement les peaux mortes pour favoriser la cicatrisation, applique diverses pommades antiseptiques pour prévenir l'infection.
    Tous ces soins font mal, -très mal parfois- mais vous acceptez la douleur car vous êtes encré dans la conviction que ce mal est nécessaire si vous voulez VERITABLEMENT PRENDRE SOIN DE CETTE MAIN MUTILEE. Grâce à l'attention soutenue qu'on vous porte, votre main va cicatriser dans de bonnes conditions, PLUS TARD ELLE SERA A NOUVEAU SOUPLE ET FONCTIONNELLE. Elle portera toujours les traces de la blessure initiale, mais ses conséquences à long terme seront beaucoup moins graves que si vous vous aviez négligée."

    Ce livre remarquable est un véritable baume pour les personnes en souffrance, puise-t-il vous "soulager" autant qu'à moi, chère Thérèse.

    Florence.

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  12. Florence, à Emylia et tous les autres.
    Rester sur un billet profane en ces jours où nous nous sentons reliés à ceux qui nous ont précédés dans la VIE ne me paraît pas très positif, aussi je vous partage un extrait du livre de M.P. Maillou: "Cri d'âme, cri d'amour".

    MON DIEU, L'ESPERANCE....QU'EST CE QUE C'EST?
    Qu'est-ce que c'est......Si ce n'est une petite lumière dans la nuit. On s'en approche, sans jamais savoir ce qu'elle est vraiment. Elle ne nous évite ni la peur, ni l'angoisse ni le chagrin.
    Mais pourtant elle nous fait signe qu'elle est là. Elle dit l'indicible, elle est l'indicible. Mais elle dit tout. L'Espérance, Mon Dieu, ce n'est pas l'espoir. C'est croire que la vie existe après la mort. C'est croire que l'amour est plus fort que la mort. C'est avoir confiance. C'est faire confiance. C'est accepter cette part de mystère. Mon Dieu, et si l'Espérance, ce n'était pas finalement cette joie de savoir Jacques heureux, dans la lumière du Christ, malgré notre peine. Et si c'était.... ACCEPTER CELA?

    L'ESPERANCE est une route dont on aperçoit l'issue avant les chemins de traverse.
    Un visage, dont on devine le contour avant les traits.
    Un pari, dont on saurait qu'il peut être gagné avant même d'avoir joué.
    Un tunnel dont on distinguerait la lumière du fond avant même d'en distinguer les parois.
    L'espérance, c'est savoir, au fond de soi, qu'on va s'en sortir, avant même d'avoir traversé toutes les épreuves.
    L'espérance se donne. L'espérance s'accueille. L'espérance est un don.
    L'espérance est grâce.
    Je n'ai vraiment réalisé qu'après la mort de Jacques, combien il existe une étonnante proximité entre l'amour humain et l'amour divin, entre les noces terrestres, et les noces éternelles.
    Tu sais, mon amour, j'ai trouvé Dieu à travers toi, et non à côté de toi.
    Pour toutes ces années, pour toutes ces grâces, pour tout ce bonheur, je te dis....
    MERCI MON DIEU. Marie-Pierre Maillou.

    Chers amis( es), avançons ensemble dans l'ESPERANCE;
    Florence.

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  13. Bonjour !
    Merci pour vos paroles de réconfort. Elles seront certainement utiles aux personnes qui sont dans le deuil en ce moment et je vous en remercie pour elles. Quant à moi, j'ai dû mal m'exprimer. Je ne voudrais pas laisser croire plus longtemps que je suis dans la peine et vis une période de deuil en ce moment.

    Je voulais dire que la phrase de l'Evangile rapportée par Florence était celle là même que j'avais "reçue" en mon for intérieur deux semaines après la mort de mon père ...il y a très longtemps, plusieurs décennies. Je la rapportais pour dire combien elle m'avait réconfortée. J'ai bien sûr continué de sentir 'absence de mon père, mais j'ai cessé de pleurer. j'ai rapporté cette expérience à ma mère qui s'est dit réconfortée aussi.
    Ce genre d'expérience est - pour moi- assez rare pour que j'en aie un souvenir très précis. Elle m'a fait du bien mais aussi permis de comprendre les récits de personnes endeuillées qui racontent les signes reçus d'un proche décédé.
    Je connais une personne, "incroyante", n'ayant reçu aucune éducation religieuse, tellement réconfortée par le livre de Mado Maurin, dont le fils, Patrick Dewaere s'est suicidé, ( dans les années 70, je crois) qu'elle en relisait des passages tous les jours. C'est important de savoir rendre compte de l'Espérance qui est en nous. M. Maurin le faisait, le fait, très bien. Dans ce livre"Parce que c'est vrai", elle parle aussi de ces signes reçus de son fils.

    Il me parait important de toutefois souligner que l'on peut très bien avoir une grande foi et ne pas "entendre" le ciel nous parler . C'est le plus souvent le cas, je crois.. L'écoute de Dieu n'est pas de l'ordre des sens mais du cœur. Dieu nous parle, oui, mais à travers sa Parole contenue dans la Bible. C'est en la méditant, la priant que nous recevons le plus souvent ses messages. De plus, nous avons besoin de la lecture des autres pour être confirmés dans nos intuitions. Si nous lisons un commentaire, entendons une homélie, lisons la Bible à plusieurs, nous ne restons pas dans notre lecture individuelle, peut-être trop subjective .

    Mais qui suis-je pour juger d'expériences plus extraordinaires?
    Merci pour votre bienveillance.
    Thérèse.

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  14. Bonjour à vous tous,

    Certains passages du message de Thérèse me font penser à une ancienne collègue. Une fille sans aucune instruction religieuse, sans aucune pratique, sans jamais mettre les pieds dans une église, mais dont j'enviais son comportement, combien de cathos auraient pu prendre exemple de cette personne, qui me disait:
    "Florence, je suis athée grâce à Dieu"....Tout est dit!!!

    Petite pensée de "Paroles de Lumière":" Ne permets pas aux années qui passent d'entraîner ton cœur avec elles. Aime d'un amour tous les jours plus intense, plus neuf et plus pur. Aime de l'amour-même que le Seigneur déverse dans ton cœur".

    En UDP avec vous tous.

    Florence.

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  15. Bonjour!
    "Je suis convaincue que tout ce que nous vivons en cette vie n'est pas un hasard, mais vraiment nécessité, éventuellement porteuse de germe, promesse d'un fruit ultérieur".
    C'est ce que vous écrivez, Emylia, au début de votre texte du 2 novembre. J'ai beaucoup réfléchi à cette phrase. Je la rapproche de celle de St Paul:" tout contribue au bien de celui qui aime Dieu".
    Il me semble que cette précision: "éventuellement porteuse de germe"" donne son importance à notre liberté. A nous 'essayer de tirer parti des événements qui nous touchent. Cela me parait une idée réconfortante. Elle nous dit que d'un mal peut sortir un bien. Parfois, il faut attendre que du temps (beaucoup de temps peut-être ) aie passé.. Souvent, on ne le voit bien que dans l'après-coup. Quand nous sommes plongés dans la souffrance, nous ne pouvons voir les choses ainsi ,(la plupart du temps ?) Les personnes plus avancées dans le domaine spirituel y arrivent. Vous nous avez donné des exemples..
    Un psaume dit: "tu fais mûrir toute souffrance en fruit de paix, en fruit d'amour"
    C'est là le mystère pascal.
    La relecture de notre vie nous permet de percevoir cette réalité à certaines périodes de bilan.
    Autre nom de ce hasard: la Providence.
    Bonne journée à tous.... tout à l'heure car, pour une fois, j'ai devancé l'aurore. Tout arrive!
    Thérèse.

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  16. Bonjour Thérèse,
    Vous avez entièrement raison de souligner que le malheur qui peut être terriblement destructeur, porte en lui une possibilité de se reconstruire autrement, donc de transformation intérieure. Cela me rappelle l'histoire de Job. Job était pourtant un juste lorsque le malheur l'a frappé. Il est resté juste pendant sa traversée du malheur, en dépit de l'incompréhension de ses amis. Puis au delà du malheur, il a pu reconstruire un autre bonheur.
    J'espère que mes phrases ne vous causent pas trop s'insomnies.
    Bonne journée.

    Emylia

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  17. Mon Dieu que de souffrances, mais aussi que d'amour qui passent à travers ces magnifiques partages de vie et de foi. Merci à toutes. Je ne connais pas le veuvage - pas encore - mais j'ai connu 3 divorces... à chaque fois il faut faire le deuil... Mais Jésus est là - à chaque fois Il est là... Merci Seigneur. TOUT EST GRACE.
    Je vous embrasse tendrement
    doris +

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  18. "Consentir c'est être sauvé.."
    Je ne retiendrai que cette phrase de tout ce que je viens de lire, pourtant si beau, car elle me paraît le condensé de tout le reste...Consentir ne veut pas dire renoncer, consentir ne veut pas dire accepter tout et n'importe quoi. Consetir je le vois, un peu comme au moment de l'échange des consetments dans le mariage. On ne sait pas ce qui va arriver, on ne sait pas ce qui va nous être donné à vivre, mais on accepte de partager tout cela avec celui que l'on aime.
    Cette citation je la comprends comme "mon Dieu, je ne compends pas tout, je ne me résigne pas à l'épreuve, mais avec ton Amour je vais essayer de la traverser".
    Consentir c'est arrêter de se débattre, réaction instinctive qui nous enraîne souvent plus profondément encore dans les sables mouvants de notre désespoir.
    Petite anecdote pour illustrer le propos : alors que je me débattais contre le mois "handicap" qui d'un coup m'était appliqué, mettant à mal mon orgueil et l'image que je me faisais de moi-même, j'ai rencontré un médecin qui m'a dit d'arrêter de buter sur ce mot. Handicap c'est un mot, comme mort, un mot tabou mais juste un mot. Handicap est la contraction de "hand in cap", expression anglaise qui signifiait "main dans le dos". Certains jockeys devaient concourrir la main liée dans le dos pour plus d'équité par rapport à d'autres moins forts. Se débattre ne leur servait à rien c'était la condition même de leur partivipation à la course! Nous avons tous, physiquement, psychologiquement, moralement, sentimetalement, "une main dans le dos" (Emylia parlait ici même de son handicap relationnel). La seule différence c'est que cerains handicaps se voient plus que d'autres. Y consentir c'est être sauvé.

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  19. Tout d'abord merci à Laurence pour ce superbe message, je l'ai lu, relu, j'y reviendrais. Oui, nous avons tous "une main dans le dos".

    Pour conclure mes commentaires du 1er et du 2 nov. je dois vous parler de la Maison Médicale Jeanne Garnier, av. Emile Zola à Paris. Par chance (je dirai par grâce) nous l'avons connue peu avant la maladie de mon mari.

    Beaucoup a été fait côté soins palliatifs, mais la Maison Jeanne Garnier est unique en Europe, or 81 lits c'est peu pour toute l'Europe, y accéder c'est une chance.
    Il existe un film de Frédéric Chaudier sur la Maison Jeanne Garnier: "LES YEUX OUVERTS", commentaire de Télérama "Un hommage poignant à la vie". Ce film doit encore passer dans certaines salles d'art et d'essai.

    Dès son arrivée, non seulement le malade est pris en charge mais aussi la famille, ainsi s'il m'est arrivé d'essuyer une petite larme dans un lieu commun, j'avais de suite une blouse blanche me donnant une petite tape sur le dos, "Me X vous venez quelques minutes avec moi"? Quel réconfort! que humanité, quelle tendresse! Il faut dire que tout le personnel est super formé pour toute situation.

    La famille peut dormir dans la chambre du malade, on lui installe un lit chaque soir, ou dans une chambre seule.

    On peut prendre les repas avec le malade, ou dans un très joli coin repas à l'heure de son choix.

    Dans le salon commun le plafond est en verre, imitant le ciel bleu.

    Dans la chambre du malade il y a un frigo, on peut lui porter tout ce qu'il désire.
    Il est conseillé de personnaliser la chambre du malade, ainsi j'ai fait faire des agrandissements de nos moments heureux, que mon époux avait devant lui.

    On a à peine sonné: deux blouses blanches sont dans la chambre avec gentillesse, tendresse, pour tout ou pour rien, ne serait-ce que pour faire un petit massage en toute douceur.

    Avant de donner le moindre soin on demande l'autorisation du patient. "M. X, voulez-vous être rasé aujourd'hui"?

    Un ascenseur spécial porte le malade DANS SON LIT à la chapelle pour la messe, s'il le souhaite,

    Refusant la maladie, et dans un tel contexte, mon mari se croyait en maison de convalescence. Il m'est impossible d'exprimer mes sentiments de bonheur dans le grand malheur de le savoir condamné....

    Ayant accompagné mon époux 24/24 à Jeanne Garnier pendant presque toute sa maladie, je n'ai pas trouvé un seul point négatif si petit soit-il. Que du "bonheur".
    Du directeur à la femme de chambre, ils irradient tous le bonheur qu'ils nous transmettent, étant tous disponibles à tout moment.

    Que ceux qui me lisent retiennent cette adresse. Sur Google vous avez un tout petit film aussi, à voir.

    Je crois vous avoir tout dit chère Emylia et tous les amis de ce blog, et que le Seigneur vous bénisse tous.

    Florence.

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  20. Une telle humanité, de telles attentions, une telle compétence pour adoucir la fin de vie et accompagner les proches sont, en effet, absolument admirables, Florence.

    Le Monde des 2, 3, et 4 novembre , dans son supplément Culture et Idées, sous le titre" Ces morts qui soutiennent les vivants" développe longuement l'idée des liens avec nos disparus. L'article est intéressant. il dit, entre autres, que le sujet fascine de plus en plus les sciences humaines. De quoi mettre un peu en sourdine notre côté cartésien, (Je parle pour moi) et s'ouvrir davantage au mystère (je parle encore pour moi.)

    Tout est grâce dites vous, Doris, C'est une idée que répétait , si je ne me trompe, ma Ste patronne , Th. de l'Enfant Jésus. Beau stade dans la capacité d'abandon de pouvoir le dire du fond du cœur, capacité que je n'ai pas encore acquise, hélas. j'ai encore du chemin à faire.

    Non, Emylia, vos phrases ne me provoquent pas d'insomnies. Au contraire, elles me fournissent l'occasion de les utiliser utilement quand elles arrivent. Comme l'écrivait Thierry, c'est un bon moment pour réfléchir, dans le calme, sans crainte d'être dérangé.

    J'ai beaucoup aimé la façon de Laurence de considérer le handicap. Je ne connais rien aux courses hippiques, je sais tout de même que dans certaines, on met un handicap aux chevaux pour que la course soit plus juste. La main dans le dos, je ne connaissais pas. Ayant , moi aussi un handicap, je vais, moi aussi lire et relire votre intervention, car j'ai besoin de dépasser certaines difficultés "dans ma tête".

    Comme j'ai appris de vous toutes (où sont les hommes?) en quelques jours! Ca ne me vaut rien de cogiter seule.
    Bonne soirée.
    Thérèse.

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  21. Je rebondis sur l'opposition du mystère à l'esprit cartésien en citant ce que Christophe André avait posté sur son blog sur ce sujet :

    Le poète John Keats qui nous incite à cultiver ce qu’il nomme des « capacités négatives », et dans lesquelles il voit une forme de maturité et d’achèvement psychologique. Il s’agit de la capacité à tolérer en soi l’incertitude, le mystère et le doute, sans vouloir aussitôt se raccrocher à du concret et du rationnel.
    Ce sont évidemment des paroles de poète (Keats estimait que ces capacités négatives étaient indispensables au travail littéraire).

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  22. Parfaitement d'accord à propos de l'esprit cartésien. Il est conciliable avec la foi, heureusement! Benoit XVI a assez rappelé que foi et raison ne s'opposent pas!

    Vous avez raison de parler de littérature pour l'occasion. Emylia, Justement, je
    me rendais compte ces jours- ci qu'en Bretagne, quand j'étais enfant, mon père, tout en étant friand de légendes bretonnes et fasciné par celles- nombreuses- concernant la mort, se méfiait, en croyant chrétien qu'il était, des superstitions qu'elles charriaient avec elles. (âmes errantes, revenants) etc... Il nous enseignait, du coup, à bien faire la distinction entre le monde des vivants et le monde des morts, très mêlés dans cette littérature, d'ailleurs riche et pleine de charme, comme le sont d'autres littératures scandinaves, islandaises, irlandaises, et bien d'autres, je pense, inconnues de moi.

    Je l'avais suivi avec un zèle sans doute excessif...jusqu'à son propre décès où j'ai expérimenté des signes que ces deux mondes ne sont pas si imperméables, comme je l'ai dit, par cette parole d'Evangile, mais aussi par les rêves qui accompagnent le deuil, comme le relate l'article que je citais hier.
    Nous sommes reliés ne serait-ce "que"(!) par la communion des saints. D'ailleurs, mon père me disait qu'il priait sa mère. De même, cette façon d'évoquer nos morts, d'en parler, c'est les garder vivants dans notre souvenir et rester reliés à eux, comme l'a si bien montré Florence.
    Bonne journée
    Thérèse

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  23. Encore moi! Je commence une addiction à ce blog. C'est grave Docteur?

    Je poursuis mes ruminations d'hier soir concernant le handicap. Le handicap ajouté aux chevaux est une image et a donc ses limites. Du moins, ne voulant pas être trop longue, je l'ai peut-être mal présentée.... comme ça m'arrive.

    Bref, Quand on parle de justice, je ne crois surtout pas que l'épreuve qui nous frappe (deuil, handicap, maladie etc ...) est envoyée par Dieu pour nous punir, nous tester etc...L'épisode de l'aveugle-né le montre bien où Jésus dit "ce n'est pas lui qui a péché, ni ses parents"
    On entend encore demander "mais qu'ai-je fait au Bon Dieu pour qu'il m'envoie ça?"
    et on y voit l'injustice de Dieu...mais ce n'est plus Dieu. On évoque l'image faussée qu'on s'en fait. Je sais que ce n'est pas votre cas, vous qui écriviez ici ces derniers jours.
    Non, Dieu ne nous envoie pas nos malheurs. Il nous veut heureux. Nos malheurs- plus ou moins grands- arrivent. (vaste question). Dieu nous demande d'en faire quelque chose de positif, si nous le pouvons, avec son aide.
    "Ma force se déploie dans ta faiblesse"

    C'est peut-être là qu'intervient notre responsabilité, donc notre dignité. C'est peut-être de nous que dépend d'en faire une grâce si nous utilisons notre épreuve pour apprendre à aimer mieux, si nous apprenons à distinguer l'essentiel de l'accessoire, g r â c e à cet accident dans notre vie.
    Alors l'acceptation dont vous parlez, Laurence, n'est pas résignation. Elle n'empêche pas de tout faire pour guérir, ou du moins se porter le mieux possible. Etes vous d'accord?

    Bon courage à vous. Il n'est pas facile d'apprendre à faire avec ses limites.Les moments de révolte sont humains et traités dans la Bible. L'histoire de Job m'a bien aidée. Dieu lui a donné une tâche, si je me souviens bien, je vérifierai aujourd'hui: prier pour ses amis...qui le tarabustaient. Emylia le rappelait il y a peu.
    Thérèse.

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  24. Je suis tout à fait d'accord avec vous Thérèse, vous expliquez très bien la différence entre acceptation et résignation. Je pense effectivement que c'est une question de dignité humaine, et de respect de la vie, d'essayer, je dis bien essayer, de faire quelque chose de l'épreuve quelle qu'elle soit.
    Ce n'est pas du courage de réagir ainsi, pour moi c'est une simple question de survie! Inspoirer de la pitié (encore l'ego, on dirait Thierry! :)) a tout de suite été pour moi l'éceuil à éviter de toutes mes forces, l'outrage ultime... Je pense y être parvenue, mais à quel prix... J'ai mis une telle énergie dans cette dmarche, poussée par mon orgueil, que j'ai failli m'y perdre. Aujourd'hui, avec plus de 10 ans de recul sur cet évènement majeur de ma vie j'ai appris à admettre ma fragilité, compris que l'on pouvait demander parfois de l'aide matérielle sans pour autant se sentir diminuée. J'ai appris que l'on pouvait témoigner sans être pathétique. Je dois parfois, brièvement, dire à un parfait inconnu que je ne peux pas lire tel prix ou tel panneau d'affichage parce que je suis malvoyante et j'ai appris à ne plus me sentir humiliée par cet aveu.
    Et comme vous le diste si bien Thérèse, consentir n'est pas refuser de guérir ou se complaire dans l'épreuve, bien au contraire. C'est essayer de faire germer quelque chose de beau de toute cette boue, c'est transcender tout cela. L'écueuil, quand on semble y parvenir, c'est de passer pour quelqu'un d'exceptionnellement courageux (mauvais pour l'ego ça aussi!) alors qu'il n'en est rien. Juste vivre, aimer, aider, accompagner, partager, rien de plus.
    Je me souviens qu'avant de retyrouver un travail, mes enfants me disaient "Maman, pourquoi personne ne te donne ta chane alors que tu sais tout faire?". Cela m'avait touchée, cette confiance absolue qu'ils avaient dans mes capacités vues de leur vue d'enfant. Mais ils avaient raison sur un point : on peut déployer des trésors de courage, on peut tenter plein de choses, mais sans l'autre, on n'est rien. Sans la rencontre de celui ou celle qui vous donne votre chance, il est difficile de revenir dans le monde "normal".
    Petit conseil de lecture au passage : tous les livres d'Alexandre JOLLIEN, philosophe et handicapé, et plus particulièrement "éloge de la faiblesse" (ou de la "fragilité", désolée, je ne sais plus! :)).

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  25. @ Florence,
    Le premier livre d'Alexandre Jollien s'intitule bien " Eloge de la faiblesse".
    Votre façon d'envisager le handicap me parait très sage et saine. Je vais en prendre de la graine. Merci. Toutes mes amitiés.
    Thérèse.

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  26. Merci Therese! Et si l'envie vous prend un jour d'en rediscuteŕ n'hésitez pas, on a tant à apprendre les uns des autres...

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  27. Pardonnez moi, Laurence, de m'être trompée de prénom. En effet, si j'ai un conseil à demander un jour pour la gestion de mes petits ennuis, je saurai que vous serez capable de me guider. Je ne sais pas être simple comme vous l'êtes. Bonne nuit!
    Thérèse

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  28. trouver un vrai lanceur de sorts d'amour? Si le travail de sortilège a donné des résultats? Appelez / WhatsApp DR SUNNY +2349030731985. guérir de coeur brisé "Je suis tellement excité que mon mari est de retour après qu'il m'a quitté pour une autre femme" contactez drsunnydsolution1@gmail.com pour vous aider à récupérer votre ex-amant de manière urgente après la séparation / divorce "Après 12 ans de mariage, moi et mon Mon mari a été dans une querelle ou dans une autre jusqu'à ce qu'il me quitte enfin et déménage en Californie pour être avec une autre femme.J'ai senti que ma vie était finie et que mes enfants pensaient qu'ils ne reverraient jamais leur père.J'ai essayé d'être fort juste pour le des enfants mais je ne pouvais pas contrôler les douleurs qui tourmentent mon cœur, mon cœur était rempli de douleurs et de chagrins parce que j’étais vraiment amoureux de mon mari. Chaque jour et chaque nuit, je pense à lui et souhaite toujours pouvoir revenir à moi. J'étais vraiment inquiète et j'avais besoin d'aide, alors j'ai cherché de l'aide en ligne et je suis tombée sur un site Web qui suggérait que le DR SUNNY pouvait aider à récupérer rapidement son ex. J'ai donc pensé que je devrais l'essayer. Je l'ai contacté et il m'a dit que faire et je l’ai fait alors il a fait un sort d’amour pour moi 11 heures plus tard, mon Le mari m'a vraiment appelé et m'a dit qu'il me manque beaucoup, à moi et aux enfants, tellement incroyable !! C'est ainsi qu'il est revenu le même jour, avec beaucoup d'amour et de joie, et il s'est excusé pour son erreur et pour la douleur qu'il a infligée à moi et aux enfants. Puis à partir de ce jour, notre mariage était maintenant plus fort qu’avant, tout cela, grâce à DR SUNNY. Il est si puissant et j'ai décidé de partager mon histoire sur Internet. DR SUNNY est un véritable lanceur de sorts. Je prierai toujours de vivre longtemps pour aider ses enfants en période de troubles, si vous êtes ici et que vous avez besoin de votre ex-amant. ou sauver votre mariage rapidement. Ne pleure plus, contactez DR SUNNY maintenant. Voici son contact. Envoyez-lui un e-mail à l'adresse suivante: drsunnydsolution1@gmail.com ou appelez-le / WhatsApp: + 2349030731985, votre gentillesse ne sera jamais oubliée. Cindy Wanderly forme les Etats-Unis.

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  29. Carla Houston
    Je suis tellement excitée que mon mariage brisé ait été rétabli. Mon ex-mari est de retour après son départ de moi et de nos deux enfants pour une autre femme. J'étais tellement heureuse de rencontrer le Dr Ilekhojie et de constater qu'il aide beaucoup de gens à y ramener Amant. Je le contacte donc pour m'aider. c'est ainsi que le docteur Ilekhojie m'a aidé à ramener mon mari .. Un grand merci à vous, docteur Ilekhojie, car je n'aurais jamais pensé que mon ex-mari me reviendrait aussi vite avec votre sort. Vous êtes le meilleur et le plus grand du monde. si vous êtes ici et que vous avez besoin de retrouver votre ex-amante ou que votre mari soit transféré chez une autre femme, ne pleure plus, contactez dès maintenant ce puissant lanceur de sorts. Merci! Ilekhojies contactez gethelp05@gmail.com ou appelez le +2348147400259

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  30. Je vis et travaille au Royaume-Uni. Ma vie est de retour !!! Après 2 ans de mariage brisé, mon mari m'a laissé avec deux enfants, j'avais envie de tout finir, je me suis presque suicidé parce qu'il ne nous a rien laissé, j'étais émotionnellement déprimé pendant tout ce temps. Merci à un grand lanceur de sorts appelé Dr Ilekhojie que j'ai rencontré en ligne et qui m'a ramené mon mari. Un jour fidèle, alors que je naviguais sur Internet, je suis tombé sur plusieurs témoignages sur le Dr Ilekhojie. Certaines personnes ont témoigné qu'il avait ramené leur amant Ex, d'autres ont déclaré qu'il restaure l'utérus, guérit le cancer et d'autres maladies, merci! Ilekhojies contactez gethelp05@gmail.com ou appelez le +2348147400259

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  31. Un lanceur de sorts d'amour réel et puissant pour récupérer son ex "Je vous suggère de lire mon témoignage"
    Merci pour ce que vous avez fait pour moi Dr Ilekhojie! Ma femme s'est arrêtée pour remplir les papiers du divorce après que je vous ai contacté pour m'aider à arrêter le divorce, moi et ma femme maintenant les choses vont beaucoup mieux maintenant. Comme vous l'avez dit, tout le processus concernant le divorce a été annulé et l'homme mauvais qui cause le problème dans mon mariage a été renvoyé et nous sommes maintenant heureux ensemble. Je recommande Dr.Ilekhojie à toute personne qui a des problèmes dans leur mariage / relation. Voici son contact Appel / Whats-app: +2348147400259, ou envoyez-lui un courriel à: gethelp05@gmail.com

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  32. Aujourd'hui, je suis si heureux à cause de ce que le Dr Ilekhojie a fait dans ma vie. son sort est si génial et rapide, je n'ai jamais vraiment vu un homme utile comme lui, il a résolu mon problème auquel je ne m'attendais pas, je l'ai rencontré sur des livres de face parlant de son excellent travail de sort, j'ai récupéré son contact et contacté lui il a répondu immédiatement et poser des questions sur mon problème je lui explique avec des larmes, il m'a dit de le contacter je ne devrais pas avoir peur que mon mari revienne vers moi tant que je l'aime toujours, j'étais étonné. Immédiatement, je demande ce que je vais faire pour récupérer mon mari, il m'a donné des instructions et lui a demandé son nom et sa photo auxquels j'obéis et suis immédiatement, il me promet deux jours que mon mari m'appellera pour croire à propos de son travail, honnêtement parlant mon Le mari a appelé mais ses appels me manquent, j'étais tellement heureux. Il m'a promis que mon mari reviendrait à la maison dans les 48 heures et je devrais ouvrir mon foyer et travailler avec lui, ce que j'ai fait. Aujourd'hui, ma famille est de retour avec l'aide du Dr Ilekhojie, a ramené mon mari après qu'il m'a quitté pour une autre femme dans un autre état, vous savez ce que ça fait quand vous perdez votre mari aimé pour une autre femme, vous faites tout pour le faire retour. aujourd'hui, je promets de partager et de parler au monde de son excellent travail parce que je suis si heureux aujourd'hui. contactez-le si vous avez également besoin de son aide, ignorez-le si vous n'en avez pas besoin. Merci Dr Ilekhojie, "CONTACT via e-mail gethelp05@gmail.com", vous pouvez également l'appeler ou l'ajouter sur Whats-app: +2348147400259

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  33. COMMENT OBTENIR MON EX DE RETOUR DANS LES 3 JOURS

    je veux sincèrement remercier un grand lanceur de sorts appelé Dr Ilekhojie de m'avoir aidé à ramener mon mari à moi et à mes enfants. après de nombreuses années de mariage, mon mari m'a quitté moi et mon enfant et s'est enfui avec sa nouvelle petite amie à san francisco pour commencer leur vie sans penser à moi et à mon fils. J'avais l'impression que ma vie était sur le point de se terminer et s'effondrait. Après des années de séparation, je ne pouvais plus le supporter, j'ai donc décidé de rendre visite à une amie qui rencontrait également des problèmes similaires, mais elle vit maintenant avec son homme heureux, pour lui demander des conseils sur la façon de récupérer son ex-mari. y aller je lui explique tout et elle me dit de ne pas m'inquiéter qu'elle me reliera au lanceur de sorts qui a jeté un sort à son mari qui le fait revenir vers elle. Je choisis son conseil et je le tiens fermement. Puis j'ai contacté le Dr Ilekhojie (gethelp05@gmail.com) et après avoir expliqué mon problème, il m'a dit de ne pas m'inquiéter que je n'ai aucun problème à récupérer mon mari, il m'a donné 4 jours d'assurance que mon mari viendra me chercher et que quand il viendra je devrais l'accepter, je lui ai dit que je l'accueillirai de tout cœur. En seulement 3 jours, mon mari est revenu nous voir et s'est excusé pour toute la douleur qu'il a apportée à la famille. Nous avons résolu nos problèmes et nous sommes encore plus heureux que jamais. Le Dr Ilekhojie est le meilleur lanceur de sorts pour résoudre tout type de problème et de maladie que vous avez .. J'apprécie vraiment le sort d'amour que vous avez lancé pour que l'homme revienne dans ma vie.Je continuerai à partager plus de témoignages aux gens sur votre bon travail. si vous voulez que votre ex revienne et que vous ne savez pas quoi faire, veuillez envoyer un courriel à gethelp05@gmail.com ou le contacter via whatsapp +2348147400259

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  34. La vie n'a pas été facile avec moi après la rupture de mon mariage lorsque mon mari a divorcé, mais je remercie Dieu d'avoir utilisé DR WALE qui est comme un Dieu sur Terre pour rétablir mon mariage brisé avec son puissant sortilège. J'ai souffert de dépression pendant 6 mois mais aujourd'hui, je suis si heureux d'avoir connu DR WALE car son sort m'a vraiment fait croire que les sorts sont réels et qu'ils fonctionnent. J'ai écouté toutes les instructions qui m'ont été données par le DR WALE car il m'a promis qu'il me rendra heureux et fier et vraiment, tout ce qui s'est passé et mon mari est revenu vers moi avec ses genoux au sol me suppliant de me pardonner en quelques jours après être entré en contact avec lui et maintenant nous sommes à nouveau parfaitement liés pour la vie. Je peux hardiment dire à tout le monde que les sorts DR WALE sont vraiment les meilleurs et les plus puissants. Je lui suis éternellement reconnaissant jusqu'à la fin des temps. Ainsi, vous pouvez vous connecter avec lui par e-mail via : WhatsApp/Viber : +2347054019402 ou par e-mail : drwalespellhome@gmail.com

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  35. Il y a un homme en qui j'ai confiance et il fait des miracles avec des sorts, son nom est DR WALE. il a sauvé mon mariage il y a neuf ans avec son sortilège. Mon mari a demandé le divorce et c'était très embarrassant, honteux et déchirant, j'ai commencé à chercher de l'aide sur Internet quand j'ai vu différents témoignages où les gens appréciaient DR WALE pour les avoir aidés à rétablir leur relation alors je l'ai contacté via WhatsApp : +2347054019402 pour aide et il a répondu et a promis de m'aider à restaurer mon mariage avec son sort. J'ai fait ce qu'il m'avait demandé et quelques jours plus tard, mon mari est revenu en me suppliant à genoux de lui pardonner et de l'accepter de nouveau. Il a annulé le divorce, cela fait neuf ans maintenant et nous sommes toujours heureux en mariage. Je continuerai d'apprécier DR WALE parce qu'il est un Dieu sur Terre. Il peut aussi t'aider. Contactez-le via WhatsApp : +2347054019402 OU Email : drwalespellhome@gmail.com

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